Micro-folie, à Pantin (93)

PRESTATION : Mission complète MOE thermique, fluides & environnement

ARCHITECTE : Guillaume Ramillien

MAÎTRE D’OUVRAGE : ville de Pantin

LOCALISATION : éco-quartier Gare de Pantin – Quatre Chemins, 93055 Pantin

BUDGET : 2,1 M€

SURFACE : 705 m2

DURÉE DES TRAVAUX : 14 mois

LIVRAISON : 2026

Le projet d’antenne jeunesse et de micro-folie (un musée numérique) incarne toutes les ambitions paysagères, culturelles et environnementales de la ville de Pantin. Sa structure bois est parée d’une enveloppe protectrice légère qui lui donne son expression, en garantissant à la fois son confort climatique et son efficience énergétique. La structure en béton recyclé du socle valorise les granulats de terre cuite issu des déconstructions pour perpétuer la mémoire des lieux.

Au-dessus, le corps principal, édifié tout en bois, accueille la micro-folie – musée et salle de diffusion – et l’antenne jeunesse. L’enveloppe isolée en fibres textiles recyclées alterne bandeaux vitrés et allèges opaques.
Cette première peau est comme protégée d’un habit fait de voiles, régulant les apports solaires en fonction des saisons tout en préservant les vues.

Découpant la silhouette de l’édifice sur le ciel, les plus hautes voiles sont solaires avec pour objectif d’assurer son autonomie énergétique. La végétation grimpante du toit se mêle aux filets métalliques et offre ainsi une protection contre le soleil et le vent.

Face aux bouleversements écologiques et climatiques actuels, l’ambition est celle d’une architecture joyeuse, accessible et généreuse qui contribue à bâtir de nouveaux équilibres pour nos villes. Cette architecture est résiliente, efficiente et économe grâce aux principes bioclimatiques qui profitent du soleil, du sol, de la pluie et du vent. Son impact carbone est minimisé grâce à la valorisation de circuits courts, des matériaux réemployés et biosourcés. Ses dispositifs constructifs simples permettent d’accueillir des pratiques variées et évolutives. Son emprise limitée participe enfin de la réduction de l’artificialisation du sol dans une stratégie d’enrichissement de la relation architecture-paysage.

 

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